Dérives élégiaques – II
La clarté d'un visage et l'œil
Aveugle où la mort se mire
En le bois sombre et languissant
La péri sous la tiare enluminée
Se dresse tel un démon
Sillonnée d'éclairs elle a mis bas
Le jour au crible ensanglanté
Du long thyrse elle apparaît
Telle que dans mon rêve
Albe étoile qui dès l'aube
A fait germer d’un regard
L'orchidée les chrysoprases
Et les âmes en corolles pâles
*